Dans les communautés bilingues de partout dans le monde, les phrases «mélangées» sont choses communes. La région de la capitale nationale n’y fait certainement pas exception, comme on peut le constater dans cet énoncé enregistré chez nous: «Il y avait une band, là, qui jouait de la musique steady, puis il y avait des games de ball, puis, euh, ils vendaient de l’ice cream, puis il y avait une grosse beach, le monde se baignaient.»
Presque toutes les personnes bilingues mélangent leurs langues, mais personne n’en est fier: même ceux qui le font eux-mêmes. La plupart des gens concernés croient que cela témoigne d’une piètre maîtrise de l’une des langues, ou même des deux. Ils considèrent que cela fragilise la langue, et pourrait mener à la création d’une nouvelle langue hybride, comme le «franglais» ou le «spanglish». Ces idées largement répandues ont la vie dure, particulièrement lorsqu’il est question de l’influence de l’anglais sur le français canadien. Mais y a-t-il vraiment matière à s’inquiéter?
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